Carnet d'un naturaliste-sportif

Tuesday, October 08, 2013

Sur les falaises


Suite de l’entraînement de vacances.

Lorsque j’avais 18 ans, je partais m’échauffer 2 km très vite puis je courais un tour de l’étang à fond, soit 2,2 km. Et enfin, je rentrais tranquillement à la maison.
16 ans plus tard, je cours bien plus. Toutefois aujourd’hui, je pars doucement sur les 2 voire 3 premiers kilomètres tout en me sentant un peu rouillé, les jambes lourdes. Puis seulement, la foulée s’allège, le mouvement prend de l’amplitude, de la souplesse, et je savoure mon parcours. 

Je ne m’aligne plus sur les 5000 ou 10000m. Trop rapide, trop nerveux. Je me les réserve pour moi tout seul, lors de sorties en solo. Hop, un 5000m à fond ! 

Un marathon sur route, et voilà qu’au bout de 30 km je traîne la patte, ma hanche droite se raidit, toujours elle depuis qu’une voiture m’a percuté il y a 19 ans. L’arrière de la cuisse devient douloureux aussi. Trop cassant. 

Et pourtant, pourtant, je crois que je ne me suis jamais senti en aussi grande forme ! Ce que je préfère dorénavant, c’est courir un marathon dans la montagne, varier les allures, les paysages, les parfums et les rencontres. 

En compétition sur la route, il me reste le semi-marathon. Là, je m’amuse comme il faut. On dirait que je deviens exigeant. 

Aujourd’hui 10 kms, toujours sur les falaises. Le souffle se repose, même dans les montées les plus raides car mes jambes galèrent toujours.
Je suis accompagné par des mouettes et des hirondelles (de rivage ?) qui chassent sur cette frontière entre terre et mer. Sur ces hauteurs insolites, j’observe aussi beaucoup de papillons (je reconnais un paon de jour), sans doute heureux de la diversité de la flore qui s’épanouit ici en de multiples couleurs.
Je finis par 2 km sur le front de mer où j’essaie d’accélérer un peu : 3’50 de moyenne, bof. Mais pourquoi tant de fatigue dans mes jambes ces temps-ci ?

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