Carnet d'un naturaliste-sportif

Tuesday, December 26, 2006

Lendemains de course



Deux courses pour terminer l'année, deux courses qui me tenaient à coeur. Résumés:
Fin novembre, à Nancy, le 10 kms de la Saint Nicolas se déroule toujours dans le froid, mais c'est un parcours rapide sur lequel je fais habituellement mon chrono de l'année sur cette distance.
17'37'' au 5000m, je suis parti pour un chrono similaire à celui de l'année passée où j'avais terminé en 35'21''. Malheureusement, je n'arrive pas à maintenir la cadence sur la deuxième moitié du parcours. Et enfin, alors que j'accélère pour finir malgré tout en 35'50 ou moins, je suis pris d'un haut-le-coeur et je dois me contenter d'un petit trot et passer la ligne en 36'04''. Dommage.

Le 17 décembre à Sarrebourg, Jean-Pierre Papin est là pour donner le départ du 10kms (plutôt 9500m je pense), qui se déroule en trois boucles dans le centre-ville. Couché à 4h du matin au terme d'une superbe soirée entre amis, bien animée pour l'anniversaire de Fanny, je ne suis pas trop frais.
Et pourtant, je réalise une très belle course! Au deuxième kilomètre, je rejoins la 10ème place et je ne la quitterai plus. Des sensations idéales, et je termine au sprint en remontant la Grand Rue en 32'44''.

Après trois courses moyennes et une sciatique douloureuse, je suis vraiment heureux de finir l'année sur une performance!

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La semaine qui suit une course est toujours très particulière: courbaturé, tout le temps affamé, et des images plein la tête, je m'aventure malgré tout dans la forêt dès le lendemain, mais en petit footing, voire même en marchant.
Ces moments-là, je les aime aussi beaucoup car je revis ma course, de mes sensations à l'ambiance en passant par mes erreurs, mes satisfactions si je suis allé au bout de moi-même, du pourquoi de mon résultat bon ou moins bon.

J'aime aussi ressentir cette délicieuse et si spéciale fatigue post-effort. Je suis généralement éprouvé mais ravi! J'appelle ça la "bonne fatigue".

C'est aussi une autre manière de parcourir ma montagne. A pas feutrés, bien que ma foulée soit sans doute plus lourde que d'habitude, j'avance doucement. C'est souvent l'occasion de s'émerveiller devant quelques chevreuils qui s'enfuient, ou d'écouter le chant d'oiseaux dont j'aimerais connaître le nom.

Cette semaine, j'ai aussi diversifié mes efforts: en plus du tennis, Fred, Yannick, Loucky et moi avons fait une randonnée - je pense inoubliable - d'environ 35kms sur les plus hauts sommets mosellans. La veille, pour finir l'année en beauté, j'ai participé à un foot en compagnie de mes élèves et de quelques profs.
Ces évènements-là sont précieux; ils sont de ceux dont on se rappelle avec émotion et nostalgie des années plus tard.

Je n'oublierai pas les regards et les gestes de ceux qui m'ont encouragé à Sarrebourg;
Je n'oublierai pas ce thé partagé dans la bonne humeur avec mes amis dans le silence de la gigantesque forêt;
Je n'oublierai pas les cris de ces élèves qui scandent des "Allez monsieur" même quand je n'ai pas la balle (!);
Je n'oublierai pas que la vie est un cadeau plein de moments à partager, comme ceux-là.

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