Carnet d'un naturaliste-sportif

Wednesday, May 10, 2006

Hirondelles...

20 avril: depuis quelques jours maintenant, le temps est magnifique, et je me retrouve étalé sur le banc devant la maison, étalé et pieds nus, goûtant la douceur de l'air. Les oiseaux sont actifs, j'en vois souvent passer, une brindille dans le bec. Les coucous se font à nouveau entendre, enfin sortis de leur long sommeil hivernal. Par contre, j'ai vu bien peu d'hirondelles pour l'instant, et bien que j'ai laissé volontairement la lucarne du garage ouverte, dans l'espoir qu'un couple vienne s'installer dans les poutres, aucun de ces magnifiques oiseaux ne s'est encore aventuré à l'intérieur, à ma connaissance. Cependant, il faut préciser également que lors de la découverte d'un lieu potentiellement intéressant pour une nidification, ces prudents volatiles ne font que le visiter la première année afin de s'assurer qu'il est suffisamment calme, qu'il y a de la boue à proximité pour la construction du nid, et que le lieu n'est pas menacé.
En ce qui concerne ce point-là, je ne m'inquiète pas trop de la présence féline de Kidal: bien qu'elle s'essaie de plus en plus souvent au délicat art de la chasse avec déjà quelques trophées à son actif, et qu'elle s'entraîne quotidiennement sur Loucky, les hirondelles savent comment maîtriser les intentions meurtrières du chat maître du lieu: si un oisillon se retrouve au sol par exemple, les hirondelles vont s'associer pour effectuer des vols piqués en rase-motte au-dessus du chat réduisant à néant ses desseins et ses mouvements... jusqu'à ce qu'il renonce!
J'ai placé deux pots de terre que j'arrose régulièrement afin de la maintenir humide, en espérant que cela constituerait de la boue en quantité suffisante.

Ce soir, mes jambes sont bien lourdes, alors que je m'apprête à faire un tennis. Le footing d'hier soir avec mon ami Fred se fait encore sentir. Et pour cause! Emportés par notre enthousiasme de courir ensemble, on a fait fi de la mise en route progressive habituelle et l'on a couru à un rythme soutenu dès le départ, tout en discutant.
Descendus jusqu'au ruisseau du Brunnenthal, nous voilà remontés au sommet de l'autre versant en même pas 25'. A nouveau dans le fond de vallée, de la Zorn cette fois-ci, nous empruntons le chemin qui longe le canal de la Marne-au-Rhin sur un petit kilomètre, avant d'entamer la montée vers le rocher du Petit Moulin, au promontoire duquel une superbe vue sur Lutzelbourg s'offre à nous. Un peu contraints de ralentir, nous poursuivons notre chemin en passant par le château de Lutzelbourg, puis tranquillement, nous rallions notre point de départ. Belle balade.
En début de soirée, le soleil inondait de ses rayons les sommets environnants. Ce sont ceux-là mêmes qui, durant le long et froid hiver, réchauffent le coeur du coureur et l'encouragent à avancer.

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