Carnet d'un naturaliste-sportif

Tuesday, October 08, 2013

Végétarisme

7 août 2013 // Tag :
"Les animaux (...) n’ont qu’une existence éphémère, de misère, en camps de concentration. (...) Et même leur mise à mort est des plus révoltante."
Michel G.

L’idée a fait son chemin petit à petit, lentement mais sûrement… Et puis un jour, elle s’est complètement imposée à moi. Comme une évidence, comme une inspiration. 

C’est avant tout une question d’éthique : douze protéines végétales sont nécessaires pour produire une seule protéine animale. Et selon la FAO, 30% des terres arables sont dévolues à l’alimentation animale. Parallèlement, 15000 à 20000 enfants meurent chaque jour de la famine…
Ceci dit, il ne s’agit donc pas ici que de viande, mais aussi du lait, du fromage, des œufs. Pratiquer la sobriété dans ce domaine revient tout simplement à sauver des vies. 
J’ai fait mon choix : je préfère le fromage à la viande. Par goût d’abord (aah, la tomme de brebis !), mais aussi au regard de la condition qui est faite aux animaux. Comme l’explique l’auteur de cette citation, notre société qui se prétend évoluée réserve aux animaux un sort des plus horribles. Ceux-ci, élevés « hors-sol » ne sont d’ailleurs plus considérés que comme des masses de viande. Et non pas comme des êtres vivants, doués d’une sensibilité, d’émotions. 

Pierre Rabhi soutient que la beauté peut sauver le monde. Je crois bien qu’il a raison. 

Des études récentes démontrent que l’homo sapiens est beaucoup plus proche de l’herbivore que du carnivore. En ajoutant aux trois principes maîtres « manger local, bio et de saison », la pratique d’une alimentation essentiellement basée sur la consommation de fruits, de légumes et de céréales me donne l’impression de respecter mon corps, presque de le sacraliser, de lui offrir ce dont il a besoin. Des aliments nobles. Tout cela fait partie du respect de la vie sous toutes ses formes, de la mienne et de celle des autres. Du refus de toute violence, de l’harmonie avec la Nature. Se nourrir devient alors un art. 

Et côté performance ? Scott Jurek et Marco Olmo démontrent à merveille que l’on peut être végétarien, voire même végétalien, et se situer dans les meilleurs coureurs du monde ! 

17 août : après une journée bien remplie au Parc animalier, 5kms avec Michel qui me suit jusqu’au rocher du Petit Moulin, ses chaussures ultra-minimalistes aux pieds. 

18 août : après une balade dans les rues de Nancy, je pars dans les prés avec Noé et Loucky pour observer le coucher du Soleil. La promenade devient marche rapide lorsque, alors que je me disais que Noé est vraiment tout tranquille, bien dans ses baskets même s’il n’en porte pas encore, il se met à hurler ! Les oiseaux s’envolent au son de ce cri déchirant, les loups dans la forêt hurlent puissamment, Loucky ne s’aperçoit de rien. En arrivant à la maison, mon garçon rigole en apercevant sa maman. 

19 août : bon, je capitule. Je m’étais promis de « ne presque pas courir cette semaine afin d’être frais et dispo pour dimanche ». Tant pis, j’y vais quand même ! Je parviens malgré tout à me contenter d’une petite course de 8kms. 

20 août : 13kms avec Yannick et Fred, réunis tous les trois sans doute pour la seule et unique fois de l’année ! 

21 août : cette fois-ci, je ne cherche même pas à me raisonner. 8kms au cours desquels la présence des arbres me recharge en énergie. J’essaie de leur en offrir un peu aussi. 

22 août : 8kms avec Michel, en papotant, notamment de l’excellent film qu’il vient de nous prêter « Little Buddha ». 

24 août : Marche de 30 minutes sous la pluie en compagnie de Loucky, puis tous les 4 sous les nuages. Petit sprint final en sandales, Noé dans sa poussette, pour devancer l’orage qui se prépare brusquement. 

25 août : LE TRAIL DES CRETES VOSGIENNES. 33kms. 1000m D+.
Après un trajet un peu compliqué, arrivée au Markstein 8 minutes avant le départ ! Le temps de me changer, de récupérer mon dossard, de l’épingler tout en faisant la queue pour aller aux toilettes et voilà que je prends le départ 200m avant la ligne en voyant de loin les premiers coureurs déjà disparaître... et les derniers que je rejoins bien vite, qui m’offrent 2kms de bouchon. Je pars donc 997ème sur 997…
Pas idéal pour un chono tout ça ! Niveau météo, 11°C, de la pluie et du brouillard ! En 2001, j’avais mis 3h01. Je voulais passer sous les 3h aujourd’hui. Mais en fait, j’étais en grande forme, j’ai un peu slalomé au début, et puis je me suis lancé pour de bon... Au km 21 à la Schlucht, j’ai 4 minutes d’avance par rapport à 2001. Je prends le temps d’embrasser Fanny et Noé, de porter Arthur sur quelques mètres et c’est reparti. Mes Pegasus trouées glissent pas mal sur les pierriers et dans la boue et je me paie quelques chutes très jolies. Un petit sprint final et je passe la ligne d’arrivée 38e en 2h45’03" : heureux comme tout !
Pendant que j’écris aujourd’hui, je constate que c’est au niveau des pectoraux et surtout des triceps que les courbatures se font le plus sentir !!
Portfolio   

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